L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté son rapport « contribution parlementaire à la résolution du conflit du Sahara Occidental » lors de sa session plénière à Strasbourg du 23 au 27 juin 2014.

Dans son rapport, l’Assemblée parlementaire a rappelé que le territoire du Sahara Occidental est actuellement divisé par un mur d’environ 2 000 km de long,contaminé par des mines antipersonnel qui continuent à mettre en danger la vie des réfugiés et des populations nomades ainsi que celle des observateurs militaires des Nations Unies. Le rapport souligne également qu’en 2008, un relevé des zones dangereuses effectué par le Service de la lutte anti-mines des Nations Unies fait ressortir que le Sahara Occidental est l’un des territoires les plus gravement touchés au monde.

Tout en notant que le Front Polisario a signé l’Appel de Genève sur l’interdiction des mines antipersonnel en novembre 2005, l’Assemblée a appelé les autorités marocaines à « signer l’Appel de Genève sur l’interdiction totale des mines antipersonnel et à adhérer à la Convention des Nations Unies sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction ».