Le 4 avril, dans la librairie Pantera Rosa de Saragosse, en Espagne, l’Association «Ingénierie sans frontières», a proposé une conférence sur les mines antipersonnel et le mur marocain de la honte au Sahara Occidental.
La conférence était organisée avec la collaboration de ASAVIM et de la Représentation sahraouie en Aragon, à l’occasion de la Journée internationale contre les mines antipersonnel. Les conférenciers étaient Gaici Nah Bachir, membre de l’équipe de coordination de la Campagne internationale contre le mur de la honte, et Eduardo Melero, professeur de droit administratif à l’Université autonome de Madrid et expert en vente d’armes.
Les conférenciers ont appelé à la recherche de moyens adéquats, y compris le soutien international, pour obliger l’État marocain à se conformer aux règles du droit international humanitaire. Le Maroc doit démilitariser le mur, éliminer toutes les mines antipersonnel et antichar, et les restes explosifs de guerre. Ils ont également appelé à interdire la vente d’armes à l’armée marocaine. Ils ont d’autre part rappelé la nécessité d’accorder l’attention voulue aux victimes des mines.
Le représentant du Front POLISARIO à Aragon, Sidahmed Derbali, a soutenu les recommandations énoncées.